Première lettre à Françoise Cambayrac
Une amie m’a conseillé vos livres et je les ai dévorés en quelques jours.
Je suis bouleversée par les révélations qu’il contient. Ma maman souffre de fibromyalgie depuis plus de 15 ans. Je suis moi-même en mauvaise santé depuis… très longtemps.
Des nausées et vertiges persistants, douleurs cervicales et dorsales avec souvent des sensations d’épines dans le thorax, angines à répétition, allergies alimentaires : depuis 8 ans, je ne peux plus manger de blé, seigle, avoine, orge, certains fruits crus (pommes, poires, pêches…) ni de noisettes, noix, amandes.
Tension très basse, paresthésies, sécheresse de la peau, problèmes de transit … et une intense fatigue chronique que je mettais sur le compte de mes déplacements (j’habite à Paris et travaillais en province) mais qui ne se sont pas arrangé quand j’ai été muté à Paris, en novembre dernier, bien au contraire : ma santé s’est empirée : état dépressif, absence de tonus, TRES grande fatigue, douleurs, impression d’être droguée avec un cerveau qui fonctionne au ralenti une grande partie de la journée
En mars je suis allée voir un dentiste pour un bilan et quelques soins. Le soir même, je n’arrivais plus à marcher ! Mes jambes refusaient de se mettre en mouvement. Je ne suis pas prête d’y retourner, surtout après ce que j’ai lu dans vos livres, j’ai compris que ce vous écriviez était exact.
La semaine qui a suivi a été particulièrement éprouvante : acouphènes, tiraillements dans le cou, trous de mémoire importants, réveil avec sensation de friture électrique dans le haut du crâne (comme celle provoquée lors d’un court-circuit avec étincelles), maux de tête, cerveau comme drogué, des envies de pleurer inexpliquées, douleurs dans le bras et la main (arthrite ?), fourmillements au niveau du crâne …
J’ai 10 amalgames en bouche et une couronne en nickel-chrome avec un effet pile (en face et à coté d’amalgames). Je pense être intoxiquée. J’ai peur et suis angoissée. Mais j’ai envie de me battre et d’informer
J’ai acheté un deuxième exemplaire de vos livres pour qu’ils soient livrés à ma mère qui habite dans l’est. Je suis révoltée, mais en même temps soulagée de comprendre ce qui se joue derrière ces maladies aux origines inexpliquées. De par mon métier, je vois beaucoup de personnes, de jeunes et d’enfants qui vont mal. Beaucoup de choses s’éclairent maintenant pour moi.
Je salue votre courage et votre détermination pour qu’éclate la vérité à la suite du docteur Jean-Jacques Melet et vous adresse ma gratitude de m’avoir ouvert les yeux sur cette menace et peut-être guérir ma maman et pour moi, vivre normalement et fonder une famille.
Sincèrement,
Alicia
10 mois plus tard : second courrier à Mme Cambayrac
Voici de mes nouvelles.
Mes symptômes étaient devenus vraiment envahissants depuis quelques années. Mais, après cette banale visite dentaire, là j’avais été vraiment très très bas. Et à 35 ans, j’ai eu très peur pour mon intégrité cérébrale en raison des pertes de mémoire, des difficultés de compréhension, des douleurs en différentes zones du crâne. Il m’est arrivé d’être désorienté dans le temps et dans l’espace. J’avais besoin de dormir tout le temps. Des secousses incontrôlées du haut du corps étaient apparues lorsque j’étais au repos ou même en conduisant !
En attendant le rendez-vous avec le médecin puis le test, j’ai suivi les conseils que vous donnez dans vos livres et cela m’a permis d’au moins garder la tête hors de l’eau (et retrouver aussi un transit normal qui m’a permis de reprendre des forces)
Lorsque j’ai enfin pu faire le test, c’est comme si, dans les heures qui ont suivi, un voile qui se trouvait sur mon cerveau se levait ! J’ai aussi recommencé à faire des nuits entières. Quel bonheur !
Les résultats ont donnés : Mercure à 65. J’étais bien intoxiquée ! Et pas seulement au mercure mais à tout un tas d’autres métaux J’ai entamé la désintoxication et j’ai retrouvé mes forces petit à petit, mes capacités et ma santé.
Aujourd’hui, au bout de 6 mois, je ne mélange plus mes mots, j’arrive à fixer ce que l’on me dit et à organiser ma pensée normalement, je n’ai plus de secousses, ni de paresthésies, ni fourmillements, je marche à nouveau plus longtemps et à bonne vitesse ; je retravaille et peux préparer mes cours (je suis enseignante), je n’ai quasiment plus de vertiges, de nausées, de douleurs musculaires. Je revis et le moral est revenu.
Mon état n’a plus rien de comparable. Je suis la preuve vivante que l’intoxication chronique aux métaux lourds existe bel et bien et se soigne,
à 36 ans l’avenir et la vie s’ouvre à nouveau à moi.
Quand je pense qu’un de mes frères m’avait déconseillé de suivre cette voix, prédisant que j’ irai plus mal ! J’ai heureusement suivi ma route…
Sans vos livres, arrivés pour moi à un moment crucial, je n’ose imaginer où j’en serais aujourd’hui. Merci encore pour votre formidable travail et votre gentillesse. Je suis également très reconnaissante à l’amie qui me l’a conseillé ainsi qu’au docteur qui m’a soigné.
Je suis à la fois heureuse de m’en sortir mais révoltée par tant de gâchis humain et démunie devant la difficulté à faire connaître ce problème un peu compliqué. Parce qu’il ne suffit pas d’ôter les plombages, il faut d’abord se désintoxiquer, sinon on risque d’amplifier ses problèmes (comme lors de ma visite chez le dentiste)
C’est pourquoi j’ai voulu témoigner pour que d’autres puissent profiter de mon expérience, et éviter l’erreur n°1 qui est de se précipiter chez le dentiste avant d’avoir entamé les investigations nécessaires au diagnostic.